Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 avril 2024 2 02 /04 /avril /2024 21:09
C'était en 1960 les cheminots étaient encore estimés...et respectés

C’ETAIT EN 1960, LES CHEMINOTS ETAIENT ENCORE ESTIMES … ET RESPECTES .

(Mais les temps ont bien changé)

Nous avions 18 ans et nous étions parents, déjà !

Janny se tient , notre  bébé dans les bras , près de son  lavoir approvisionné en eau  par une pompe à main .

En fond de toile, on aperçoit notre pittoresque village d’adoption : CADENET .

 

Après deux ans de formation

Dans les gares de  SORGUES- CHATEAUNEUF DU PAPE , BARBENTANE- ROGNONAS, ISLE- FONTAINE DE VAUCLUSE , LE THOR …

Tout cela en alternance dans  les écoles professionnelles de la SNCF , en  Avignon, Valence , Lunel …

Nous voici « expédiés  d’office »  à :

CADENET , SA GARE MAJESTUEUSE ET UN SI BEAU VILLAGE PROVENCAL !

Pour Janny et moi , une découverte. Mais un déracinement , si loin de nos familles !

Un accueil si chaleureux, d‘abord par notre chef de gare, monsieur Henri GRAND et sa famille, mais aussi par les voisins, les familles Blanc et Jaumary, de sympathiques  agriculteurs.

Tous, nous ont cajolés comme si nous étions leurs propres enfants.

Dans notre petit deux pièces au premier étage de la gare, à côté de l’appartement du chef de gare nous n’avions rien . Un robinet d’eau froide dans la cuisine, ni chauffage ni sanitaires .

Mais nous n’étions pas habitués au luxe et avec mon tout petit salaire  on se débrouillait , on ne se plaignait pas .

Nous étions heureux dans cet environnement accueillant et protecteur, autant du point de vue professionnel  qu’au sein du village.

Il faut dire qu’à cette époque les agents de la SNCF avaient « bonne presse » !

Nous  avons passé sept belles années à CADENET, le pays où la statue du  tambour d’Arcole domine  la place centrale  .

Janny était devenue la garde barrières du passage à niveau N°35 à côté de la gare .

Que ce soit parmi les nombreux  clients de la gare , à la Poste où on nous appelait « collègue », à la gendarmerie , ou chez tous les commerçants du village nous eûmes tôt fait de nouer des liens d’estime réciproque et même  de considération .

 En effet un jeune adjoint au chef de gare et une aussi jeune garde barrière cela faisait  évènement.

Un beau début de carrière active qui nous a fait aimer notre si captivant métier .

Durant ces sept années je n’ai cessé d’étudier grâce aux possibilités offertes par la SNCF : inscription gratuite au CNTE (centre national de téléenseignement), écoles de Valence , Lyon (Château de La Bâchasse) et autres perfectionnements .

C’est ainsi qu’en juillet 68 je fus nommé chef de gare à LA CÔTE ST ANDRE dans l’Isère, cité natale de BERLIOZ , puis l’année suivante sous chef de gare en Avignon … Je venais de fêter mes 27 ans.

Pour me suivre , Janny a renoncé à sa propre carrière. En effet, les garde-barrières étaient reconverties en agents de bureau et pouvaient progresser dans cette filière .

Sans  son aide précieuse, son soutien en toutes circonstances, je n’aurais jamais pu poursuivre toutes mes études et formations professionnelles qui exigeaient de longues absences.

Elle l’a supporté sans jamais se plaindre alors qu’à l’âge de 25 ans elle était maman de trois enfants et que nous vivions avec de modestes revenus.

Aujourd’hui nous sommes bien récompensés de tous ces efforts qui nous permettent de jouir d’une paisible retraite. De retour dans notre belle ville de naissance , SORGUES , que nous aimons.

Et quel plaisir de revoir tous nos copains de « LA CLASSE 46 élargie » , croiser nos anciennes connaissances, évoquer nos souvenirs . Prendre le temps de vivre à notre rythme, sans précipitation, heureux de profiter de nos petits enfants et arrières petits enfants.

Louis GERENT

Avec l’aide de Janny .

25mars2024

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2024 2 30 /01 /janvier /2024 11:23
Souvenirs d'un métier passionnant par Louis Gérent
Souvenirs d'un métier passionnant par Louis Gérent

SOUVENIRS D’UN METIER PASSIONNANT …

QUAND LES ANTI – TGV BLOQUERENT LES TRAINS EN GARE DE SORGUES …

 

Vous souvenez vous de cet épisode rocambolesque qui a marqué notre ville de SORGUES, parmi tant d’autres localités concernées ?

Un projet de construction du prolongement de la ligne nouvelle à grande vitesse jusqu’à MARSEILLE, échauffait les esprits, suscitait bien des craintes .

Le refus des vignerons et notamment ceux des Côtes du Rhône mobilisa fortement cette profession pour la défense de son vignoble.

Mais les écologistes , les collectivités et tous ceux qui craignaient des nuisances pour leur cadre de vie eurent tôt fait de grossir les rangs de cette protestation active.

Cependant certains opposants éclairés avaient vu plus loin pour étayer leur contestation : Ils démontrèrent que le développement des lignes nouvelles à grande vitesse s’accompagnerait d’un abandon progressif des lignes classiques. Ils voyaient poindre à terme des objectifs de régression du service public, au profit de la seule recherche de rentabilité.

Le mot d’ordre de ces « visionnaires » se transforma ainsi en un  : « NON AU TOUT TGV ».

Ce fut le cas notamment de monsieur ANDRE MOURGUES géographe de formation , ancien haut-fonctionnaire chargé de mission en Afrique , retiré au THOR.

Il voulut agir « avec ses troupes » , pour un tracé alternatif plus respectueux de l’environnement. Il voulait aussi éclairer l’opinion publique de la nécessité de garantir la pérennité et le bon fonctionnement de notre réseau ferré classique.

En mars 1991, blocage des trains à SORGUES –CHÂTEAUNEUF DU PAPE .

Cette gare fut choisie par l’association de M. Mourgues comme lieu stratégique et symbolique de ce combat . D’abord gare de bifurcation sur Carpentras, ligne fermée en 1938 aux voyageurs, avec des installations vétustes, la voie dans un état de quasi abandon. Tête de pont de la gare d’Avignon cette gare portait le nom prestigieux des vins de CHÂTEAUNEUF DU PAPE, nectars mondialement connus!

C’est ainsi que j’interviens comme responsable de la gare SNCF de SORGUES

Comme tout chef de gare , mon contrat m’obligeait à intervenir au premier appel ou sur initiative, en cas de danger.. C’était aussi le lot des cheminots chargés de réparer la voie comme monsieur ALAIN MARIE, ou les installations de sécurité et de signalisation comme monsieur SALVADOR.

Il existait d’ailleurs en gare, deux brigades complètes de techniciens affectés à ces taches de maintenance .

Ce soir là, rien ne pouvait laisser à penser que le rail sorguais serait le théâtre de la péripétie que je vais vous conter.

La gare et les voies venaient d’ être envahies par la foule nombreuse et agitée des manifestants.

L’agent-circulation du poste d’aiguillages avait immédiatement pris toutes mesures de sécurité utiles pour arrêter et retenir les circulations sur les deux voies .

L’arrivée sur les lieux du Directeur départemental de la SNCF et des gendarmes de SORGUES fut ponctuée par les slogans hostiles des manifestants.

Ces derniers avaient mis sur les voies les bancs, les chariots et toutes sortes d’obstacles pour former barrage.

Le dialogue était difficile avec ces manifestants déterminés, dans leur diversité : agriculteurs, agents hospitaliers d’Avignon , riverains du projet de tracé … Ils s’en prenaient aux dirigeants SNCF heureusement encadrés par les gendarmes.

Le temps passait, les trains « s’empilaient » jusqu’à AVIGNON et ORANGE.

Aucune issue n’était en vue, les manifestants exigeaient des garanties, voulaient parler au Préfet, etc.…

C’est alors que le Directeur SNCF me prit à part et me donna ses ordres : «  …. Vous allez faire donner un « BULLETIN DE MARCHE PRUDENTE » au premier train côté BEDARRIDES, avec mission de s’avancer jusqu’en gare et de s’arrêter avant le barrage…. »

Je m’exécutai et j’eus vite fait de comprendre le but de la manœuvre  :   Ce train était un convoi de permissionnaires combattants de la « guerre du GOLFE » . Ces militaires avaient hâte de rejoindre leurs familles après plus d’une année de séparation …

Le train à peine arrêté, les militaires surgirent de toutes les portes , foncèrent sur la voie, éjectèrent tous les obstacles sous l’œil ébahi des manifestants qui se tinrent prudemment à l’écart.

La voie rétablie j’expédiai le train vers sa destination et c’est ainsi que la circulation reprit lentement sur les deux voies.

Autant vous dire que je fus l’objet d’un flot d’injures et de menaces de la part de ceux qui se sentaient floués dans leur droit de manifester.

Il faut reconnaitre que la manœuvre des dirigeants SNCF fut habile et que ce train de permissionnaires fut une belle opportunité !

Mais j’ai appris dans les moments qui ont suivi que des cordons de CRS étaient déployés dans le quartier en se tenant prêts à intervenir .

Au final, tous heurts violents ont été évités et les responsables obtinrent une audience et la constitution d’une « table ronde » comme souhaité.

Le lendemain au café de la gare chez Michel et Régine TEN les discussions et commentaires allaient bon train !

Le tracé de la section de ligne nouvelle fut finalement adopté par décret du 1 avril 1992 après moultes tergiversations tenant compte de très nombreux critères dont les moindres ne furent pas les enjeux politiques.

Pour l’anecdote citons par exemple comment le territoire de Ste CECILE LES VIGNES fut épargné : C’est le Président MITTERRAND , ami du maire de cette commune , monsieur GUY PENNE qui ordonna l’évitement de ce vignoble renommé .

Les travaux de construction débutèrent en 1996 et la ligne fut inaugurée le 7 juin 2001 par le ministre des transports GAYSSOT.

Retenons de toute cette longue histoire que l’action intelligente, responsable et non violente de la part d’organisations citoyennes aura permis une prise en compte de propositions bien souvent fondées et judicieuses.

Autre fait positif : La persévérance d’associations aura réussi à convaincre les décideurs régionaux de la réouverture de la ligne de Carpentras aux voyageurs , effective en 2009.

Sachons rendre hommage à la lucidité de personnages tels monsieur André MOURGUES qui ont contribué à ces importantes avancées .

Mais tout de même , quel métier passionnant , que celui de chef de gare !

L.GERENT

23DEC2023

 

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2023 6 09 /12 /décembre /2023 18:54
Ulysse Gérent une saga Sorguaise et familliale
Ulysse Gérent une saga Sorguaise et familliale

ULYSSE, SAGA SORGUAISE  ET FAMILIALE

 

Les vieux sorguais ont connu Michel DAVICO, Marcel BESSON, Jojo GARCIA et Ulysse GERENT, mon frangin … alias LULU .

Quatre copains inséparables des années 50 . Ils épousèrent chacun une Entraiguoise, sauf Michel !

En effet, Michel DAVICO rencontra sa future épouse au retour de sa formation de cuisinier à Aix en Provence. Et ils assurèrent ensemble la poursuite de la gestion de l’hôtel-restaurant familial rue ST PIERRE.

Ces quatre copains ont marqué une époque, celle dune jeunesse laborieuse, responsable et fidèle en amitié. Un vécu singulier au sein de notre chère ville de SORGUES .

Notre pays sortait de la « drôle de guerre » depuis quelques années à peine. Et il replongeait, s’empêtrait , dans les affres des conflits indochinois et d’Algérie . Après tant de souffrances et de privations subies pendant et après 39/45 … Pourtant Les jeunes aspiraient à vivre malgré tout pleinement leurs belles années. La recherche d’un avenir serein et plein d’espérances !

C’était les chanteurs vedettes , comme Dario MORENO , Luis MARIANO , Line RENAUD … et bien d’autres !

On écoutait la radio à fond en reprenant ces chansons populaires à tue tête. « Si tu vas à Rio…., Etoile des neiges… , Mexico… etc. »

J’étais encore gamin, mais tous ces airs joyeux et entrainants flottent encore gaiement dans ma mémoire.

Je me souviens aussi de la création du cinéma LUX, sur l’emplacement du bal « CHEZ PIERRE » … Le patron, monsieur CEBE, avait embauché des jeunes sorguais, dont mon frère Lulu, pour fixer les fauteuils dans cette grande salle qui connaîtra un vif succès.

Ce cinéma, qui s’ajoutait au TIVOLI et au MODERNE, connut un réel engouement . Je me souviens de « VIOLETTES IMPERIALES » et bien d’autres grands films à succès qui attiraient les sorguais et nos voisins …

Les quatre copains ont fait leur vie, les uns assurant la relève des parents au restaurant ou à la boucherie chevaline de la place St Pierre , les autres travaillant en usine comme leurs pères avant eux : l’Electro-réfractaire , Héraud , l’Alfa … on embauchait, on pouvait choisir …

L’ amitié des quatre compères ne fut pas altérée par ces nouveaux engagements , professionnels ou matrimoniaux.

Mais revenons à mon frère LULU .

Il fut appelé sous les drapeaux peu après son vingtième anniversaire . Sa formation militaire terminée , on l’envoya en Allemagne : Kaiserslautern, puis Friedickhaffen .

La guerre d’Algérie sévissait. On ne tarda pas à l’embarquer sur un bateau à Marseille pour rejoindre son nouveau corps d’armée sur les lieux d’affrontements.

Ce fut une dure épreuve, interminable, autant pour les parents qui se morfondaient, que pour leurs jeunes incorporés d’office. (Trois sorguais y laissèrent leur vie, endeuillant les familles Milan, Oligieri , Bachelard ) .

Appelé  pour 18 mois , Ulysse fut maintenu deux ans et demi . Ce que les Autorités appelaient pudiquement « les opérations de pacification » prenait de l’ampleur.

Au début, Ulysse participa aux « opérations de maintien de l’ordre » dans des zones dangereuses de ce pays . Les jours de répit , il était embrigadé aux cuisines au service de ses chefs.

Les gradés remarquant ses compétences et sa bonne volonté en matière de restauration, l’affectèrent au mess des officiers à Fort de l’eau , banlieue d’Alger , .

Il termina ainsi son service militaire dans des conditions plus clémentes, dispensé de tour de garde et autres corvées.

Autour de lui ,il parlait souvent de sa dulcinée, ALICE (1) , qu’il fréquentait déjà avant son incorporation.

Aussi , à sa libération, ses compagnons d’armée lui dédicacèrent un poème inspiré de l’odyssée d’HOMERE «  … Heureux qui comme ULYSSE , toute en pensant à ALICE …..Etc. »

De retour parmi nous à Sorgues, il reprit son travail chez ERO .

La guillotine , la repousseuse, ce travail de la tôle n’avait pas de secrets pour lui qui parlait volontiers de son usine à la maison . Comme tous ses collègues de travail , il se donnait à fond pour la fabrication des chauffe-eau, une activité en plein développement.

Son mariage fut célébré sans tarder. Mais en pleine crise du logement les jeunes époux s’installèrent chez nos parents rue Sévigné, à l’angle de la place St Pierre … en attendant mieux.

Ce couple dynamique avait des projets. Ils avaient entendu parler de CASINO, le célèbre épicier de St ETIENNE qui recherchait des gérants.

Leur décision prise , ils entamèrent une formation chez « GUICHARD PERRACHON » au siège stéphanois de cette chaine alimentaire renommée .

En même temps , un bonheur et une motivation supplémentaire leur furent donnés : la naissance de leur fille CHRISTINE .Une adoration pour ce jeune couple plein d’espoirs.

Affectés au petit CASINO de CABANNES ils s’intégrèrent rapidement à la population de ce village . Ils effectuaient même leurs tournées dans la campagne avec le fourgon « TUB  CITROEN » acheté à crédit avec l’aide de la Société.

Tout allait bien , ils ne comptaient pas leurs heures mais ce travail et ses perspectives d’avenir les passionnaient .

C’est alors que le malheur les frappa avec une violence destructrice qui les a marqués leur vie durant.

Une voiture folle les heurta sur le trajet CABANNES / SORGUES . Christine fut tuée sur le coup et ALICE gravement blessée.

Un drame familial insupportable qui les affecta profondément ainsi que les deux familles alliées .

La convalescence et le deuil furent longs et douloureux.

Ils abandonnèrent leur commerce .

Monsieur HERAUD ancien patron de LULU, lui fit savoir qu’il avait toute sa place dans son usine et c’est ainsi que ce dernier retrouva ses machines et ses anciens collègues, à LA MALAUTIERE .

Mais les années s’écoulant les ambitions de ce jeune couple resurgirent . Ils avaient appris que « LE BON LAIT » ( les docks occitans) recherchait des gérants … Ils s’inscrirent, reçurent une formation…. et devinrent les gérants du « BON LAIT » au cœur de SORGUES, rue de la République (A côté du CHIQUITO, de la pâtisserie MAISONNEUVE, du boucher GUICHARD …)

Ce commerce se trouvait à deux pas de la rue Sévigné, notre maison familiale, dans sa ville chérie, celle de sa jeunesse . .

Avec son Alice et leur petit Nicolas qui venait de naître , d’heureuses perspectives se profilaient . Un nouveau départ .

Leurs journées longues et pénibles ne leur pesaient pas . Servir le beurre, les fromages et toute l’épicerie fine à des familles connues était une fierté, une satisfaction, un accomplissement . Ils gagnaient bien leur vie.

Mais les temps changent, la société évolue, et petit à petit les supermarchés se répandirent leur confisquant inexorablement une grande partie de leur clientèle.

Malgré tous leurs efforts et tentatives : reconversion en superette , diversification … leur commerce périclita jusqu’à la fermeture .

Alice trouva du travail chez CIT JET , petite unité de production de jus de citron en aérosol , procédé innovant inventé par les ingénieux messieurs Rugat et Buscail installés dans les entrepôts de l’entreprise GARCIA quartier du Caire.

Et notre Ulysse retourna chez ERO où le patron compréhensif et bienveillant le réintégra sans problème.

Dans cette usine , parmi tous ses collègues , connaissances , et même nombreux membres de sa famille : frère , oncles, cousins , Ulysse se sentait à l’aise .

Une usine qui faisait face aux nécessaires évolutions du marché, avec l’adhésion de son personnel qualifié et volontaire , qui ne ménageait pas ses efforts .

Puis vint le temps des difficultés, la mondialisation qui pointait son nez maléfique et impitoyable, destructeur  !

Au milieu des années 80, la fermeture , le démantèlement de ce fleuron sorguais plongea son personnel et toute la ville dans le   désespoir . .

Au chômage, Ulysse ne voulut pas rester inactif et avec son épouse il reprirent des fonctions dans une spécialité où ils excellaient .

C’est chez MEFFRE un traiteur renommé de la région qu’ils s’activèrent aux cuisines et au service . Leur savoir faire, leur sérieux , leur dynamisme était apprécié . Ce travail leur apportait les compléments de revenus indispensables leur évitant les privations.

Et durant toute cette vie de difficultés , mais aussi à la quête de bonheurs et d’amitié, la solidarité solidement ancrées chez les quatre copains de jeunesse se prolongeait, se renforçait.

Je suis né 10 ans après ULYSSE . J’ai toujours suivi avec grand intérêt son odyssée, pavée d’efforts, de volonté, le tout scellé par une fidélité et une constance exemplaires.

Nous étions cinq enfants (2) , nous ne sommes plus que deux avec ma sœur MADO ( Magdeleine, épouse Raymond MARIE) qui vient de fêter ses 91 ans .

Nous aimons évoquer ces souvenirs en famille , nous remémorer tous ces épisodes d’une vie semée d’obstacles et d’épreuves mais toujours surmontés avec courage et détermination.

Louis GERENT

06DEC2023

(1) Alice MAURO dont le père travaillait à la PNS devenue SNPE puis EURENCO . Sa sœur aînée, CAMILLE , alerte nonagénaire , est actuellement pensionnaire du foyer logement au Ronquet . Elle est toujours vive d’esprit et enjouée.

(2) Gabriel, connu pour ses responsabilités à la Poudrerie – Michel ancien de ERO, arbitre fédéral de rugby à XV – Ulysse – Magdeleine – Louis .

 

 

 

 

Ulysse Gérent une saga Sorguaise et familliale
Ulysse Gérent une saga Sorguaise et familliale
Ulysse Gérent une saga Sorguaise et familliale
Partager cet article
Repost0
11 décembre 2023 1 11 /12 /décembre /2023 21:45
Les Voeux 2024 du Conseil de La Classe 46 Elargie
Les Voeux 2024 du Conseil de La Classe 46 Elargie
Les Voeux 2024 du Conseil de La Classe 46 Elargie
Les Voeux 2024 du Conseil de La Classe 46 Elargie
Les Voeux 2024 du Conseil de La Classe 46 Elargie
Les Voeux 2024 du Conseil de La Classe 46 Elargie
Les Voeux 2024 du Conseil de La Classe 46 Elargie
Les Voeux 2024 du Conseil de La Classe 46 Elargie
Les Voeux 2024 du Conseil de La Classe 46 Elargie
Partager cet article
Repost0
30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 20:24

DE l'USINE HERAUD

AU VILLAGE D’ENTREPRISES ERO

.

 

Que de chemin parcouru, quelle belle aventure Sorguaise avec cette usine qui a compté jusqu'à 500 salariés.

Mes frères : Ulysse , Michel … mes oncles : Chouvet , Chevalier … , mes cousins : Chauvin …, ma belle sœur Yvette SEVERI …, et combien d’amis et connaissances , y ont travaillé !

 

Qui à Sorgues, n'a pas un parent, un ami, un voisin, ancien de chez HERAUD ?

 

Il existait un profond sentiment d'appartenance chez ces ouvriers , ces employés, qui étaient fiers de participer au développement de leur entreprise .

 

A un point tel, qu'ils prenaient plaisir à faire partager leur enthousiasme, leurs expériences, autour d'eux , en famille, entre amis.

 

On se souvient de  l'avenue CESSAC (devenue Pompiers , puis Sécurité Sociale ) , avec la fabrication  des chauffe-eau estampillés HERAUD . Une référence de choix et  de qualité parmi le « Made in France ».

   La flotte de camions de l'entreprise sillonnait la France entière pour effectuer les livraisons..

 

L'usine avait même  son  propre atelier  de menuiserie, afin de  confectionner les emballages de ses productions.

 

On peut dire que c'était une entreprise « intégrée » où pratiquement tout était manufacturé sur place, sans faire appel à de la sous-traitance :

De la fabrication à la livraison !

 

Je serais tenté  de citer les noms de tous ces Sorguais qui ont œuvré chez HERAUD. Mais  plusieurs pages ne suffiraient pas et j'en oublierais.

 

Je pense cependant à  MM. Pierre BELLUCI , Henri PLAZA,  par exemple. Des personnalités locales bien connues qui ont ensuite créé leur propre entreprise dans notre ville .

Tous deux  avaient  fait leurs armes dans cette usine (Sans jeu de mot pour PLAZA devenu armurier, ou BELUCCI président de la chasse ... )

 

Il y avait aussi  Jean MENARD, un copain d'enfance, qui a prolongé la vie des chauffe-eau après liquidation de l'usine dans les années 80.

Celui-ci avait en effet eu l'idée géniale de racheter le fonds de pièces détachées mis aux enchères . Ainsi équipé,  il a  longtemps assuré, à son compte, la maintenance des chauffe-eau ERO .

Un bel exemple de résilience !

 

Apres  CESSAC , nous nous souvenons que la demande prenait de grandes proportions, il fallut alors s'agrandir .

L'usine fut transférée à LA MALAUTIERE pour prendre des dimensions et capacités de production bien plus importantes .

 

Il y eut aussi « l'aventure brésilienne » tentée par un frère HERAUD qui s'exila dans ce pays en développement pour produire sur place les équipements sanitaires qui  faisaient besoin dans cette lointaine contrée.

 

Que de discussions passionnées à la maison autour des questions quotidiennes  sur ce travail que les HERAUD aimaient tant .

Ils connaissaient tous chaque poste de travail, de la « guillotine » à la « repousseuse »...

 

Et que dire de l'extension vers la production  des chaudières, si chères à ROUSSELET, un responsable syndical. Et les cabines de douches ? …

De nécessaires efforts d'adaptation au marché pour affronter une concurrence impitoyable … Tels étaient les objectifs du patron solidement épaulé  par un personnel motivé et volontaire .

 

 Mais, insidieusement vint le déclin, la mondialisation commençait à frapper. Peu à peu les difficultés surgirent et, au final, l'usine fut vendue ….puis démantelée.

 

Pourtant bien des tentatives furent mises en œuvre pour essayer de sauver tous ces emplois, ce bel outil de travail...

 

Rien n'y fit .

 

La mairie de Sorgues décida alors de racheter ce qui était devenu une des plus grandes friches industrielles de France.

 

Judicieusement conseillée par un cabinet d'étude spécialisé, l’équipe municipale décida de valoriser et revitaliser ce site. Un objectif ambitieux : créer autant de nouveaux emplois qu'aux plus beaux jours de L'USINE HERAUD . 

Sous la pression et compte tenu de l’expérience d’un solide panel d’élus  engagés comme Charles VALENTI , Gilbert MARIGNANE, André KAIRO, Maryse PARDO, Henri FIDENCY… chacun se mit à l’ouvrage.

 

Une SEMAS ( Société d'Economie Mixte d'Aménagement de Sorgues ) fut constituée .

Daniel DIJON , Raymond CHABERT et moi-même fûmes nommés Administrateurs sous la présidence de Fernand MARIN, le maire en exercice.

 

Monsieur Gilbert RABANEL , ingénieur , était le Directeur des services techniques municipaux.

Son rôle fut  déterminant dans la commercialisation des lots destinés aux artisans et commerçants qui souhaitaient s'installer dans les différents locaux et ateliers désaffectés.

Monsieur RABANEL excellent interface entre les experts et nous même, élus ,  savait vulgariser les données juridiques complexes.

Avec patience, professionnalisme et détermination il nous aida à mener à bien cette réalisation . Une ambition un peu folle et démesurée dont la réussite fut qualifiée d' exploit .

 

Ainsi , tout fut vendu. Cette opération de création du village d'entreprises ERO affichait un bilan financier largement positif.

En effet,  toutes les dépenses  furent amorties et il n'en coûta pas un centime aux contribuables Sorguais !

Je veux modestement préciser qu'en tant qu'administrateurs bénévoles, nous n'avons jamais réclamé ni perçu la moindre  indemnité pour notre travail .

 

Voila comment s'est achevée la belle aventure de la famille HERAUD qui a dynamisé pendant des décennies le tissu économique de Sorgues et alentours

Signalons que monsieur HERAUD  avait accepté que l'on appose le sigle ERO sur le site de son ancienne usine.

 

Ayons  un souvenir ému envers tous ces salariés qui ont  mis leurs savoirs,  savoirs faire, leur force de travail , leur énergie dans cette belle entreprise.

 

Ils en étaient récompensés : Les salariés de chez HERAUD ont compté parmi les mieux payés de la région.

Dans ce cas, comment ne pas  comprendre  leur totale implication  dans la bonne marche de l’entreprise ?

 

Sorgues, ville aux traditions ouvrières, a su et fera perpétrer son dynamisme en s’appuyant sur ses forces vives de travail et de création .

 

Louis GERENT

22mai2023

 

PS  Un grand merci à Robert et Geneviève DEYMIER qui m’ont ouvert leurs dossiers personnels de photos et documents me permettant ainsi  d’illustrer les présents propos.

J’ai senti leur grande émotion durant leur évocation de cette extraordinaire épopée .

Au travers leurs explications j’ai vu revivre cette formidable machine HERAUD qui a fait et fait encore la fierté des Sorguais.

Membres de cette famille d’industriels ils ont eux-mêmes apporté leurs compétences  au sein de l’usine.

 

 

 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

 

 

Photos de Robert Deymier

 

 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

 

 

SEMAS

SEMAS

Texte Développement ERO et la Flotte de Camions
Texte Développement ERO et la Flotte de Camions

Texte Développement ERO et la Flotte de Camions

La malautière en 1969 et la visite d'ingénieurs
La malautière en 1969 et la visite d'ingénieurs

La malautière en 1969 et la visite d'ingénieurs

Les lignes de Cheauffeaux et la repousseuse
Les lignes de Cheauffeaux et la repousseuse
Les lignes de Cheauffeaux et la repousseuse

Les lignes de Cheauffeaux et la repousseuse

Pause casse croute et un groupe d'ouvriers avec à gauche "Tatave" ainsi que deux équipes lors d'un tournoi de foot.
Pause casse croute et un groupe d'ouvriers avec à gauche "Tatave" ainsi que deux équipes lors d'un tournoi de foot.
Pause casse croute et un groupe d'ouvriers avec à gauche "Tatave" ainsi que deux équipes lors d'un tournoi de foot.

Pause casse croute et un groupe d'ouvriers avec à gauche "Tatave" ainsi que deux équipes lors d'un tournoi de foot.

Les Arts ménagers et la speakerine Jacqueline Huet
Les Arts ménagers et la speakerine Jacqueline Huet

Les Arts ménagers et la speakerine Jacqueline Huet

De l'usine HERAUD  au  village d'entreprises  ERO par LOUIS GERENT
Partager cet article
Repost0
12 mai 2023 5 12 /05 /mai /2023 09:19
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023

SORGUES CE DIMANCHE 7 MAI 2023

 

LES AMIS DE LA CLASSE 46 ELARGIE

 

UNE NOUVELLE RENCONTRE MEMORABLE

Dimanche dernier , plusieurs anciens sorguais  arrivaient de loin … De la Corrèze , des Bouches du Rhône , de l’Isère , du Rhône …

Une occasion tant attendue de se replonger dans cette  ambiance amicale, celle de leurs années de jeunesse retrouvée .

Parce que leurs tendres  années se sont déroulées à SORGUES, à l’école des filles ou à celle des garçons ..

Parce qu’ils ont dansé à la Paillote , qu’ils mettaient leurs beaux habits du dimanche pour arpenter le marché  , qu’ils allaient au ciné , le TIVOLI , le MODERNE devenu PROVENCE  ou encore au LUX ….

Et pour tant d’autres raisons, ces Sorguais  se sont réunis comme chaque année à la salle des fêtes .

Ils étaient  plus d’une centaine, fouillant dans leur mémoire,  se questionnant , se congratulant. Un plaisir toujours renouvelé .

C’est devenu  une tradition .

Ils ont sorti de leur sac , de leur glacière , ce qu’ils avaient préparé de meilleur, avec cet empressement juvénile qu’ils savent montrer   pour  partager leurs spécialités, faire plaisir.

Mais leur plus précieux partage était ce regain  de leur  amitié d’enfance , de cette belle camaraderie, à chaque fois évoquée , d’année en année, sans lassitude …

On ne veut pas les oublier tous ces épisodes de notre enfance, de notre adolescence , ces belles  années si vite écoulées..

 Bien sûr, que l’on aime se les rappeler ! Et avec quels élans chaleureux, une  convivialité sincère , sans fard.

 Entouré des co-organisateurs de « LA CLASSE »,Charles VALENTI prononça quelques mots de bienvenue . Et nous fûmes tous invités à partager un copieux apéritif qui eut pour effet de délier les langues, provoquer des échanges animés .

Monsieur Thierry LAGNEAU , maire de notre ville , discrètement,  en toute simplicité, est venu  nous saluer. Chaque année Il aime bien  passer quelques instants parmi les ainés de Sorgues  .

 Et alors quel plaisir pour Jean SINARD de dialoguer un instant avec son ancien élève !

Et pour tout le monde ,

Rue Ducrés, rue des Remparts, Bécassières, Poinsard, Badaffier,  la Poudrerie , l’Electro,  ERO, GIRAUD  … tout y est passé au fil des anecdotes parfois savoureuses , toujours nostalgiques  .

Artisans, exploitants de commerces  survécus ou disparus plusieurs étaient présents .

Anciens fleuristes ,  tapissier , la veuve du cordonnier , toutes ces têtes qui ont blanchi ... Ils ont fait vivre Sorgues . Une centaine d’amis réunis, véritable  échantillon représentatif  de tout le corps social  de cette ville qui a évolué…grâce à eux !

Je ne terminerai pas ce récit sans saluer Gérard CARMERY l’ancien des Anges noir. secondé par Bruno MACARY qui nous ont fait une animation très appréciée.

Une occasion aussi  de reparler des RANGERS avec Robert REBOUL et …. MARINI qui ne manquent aucune rencontre .

Alors pour vous , lecteurs assidus de ce blog (1) ou encore vous qui le découvrez sachez que chaque année vous êtes et serez les bienvenus parmi nous.

Pas de formalité , votre arrivée en toute simplicité et un accueil bienveillant et amical vous est réservé.

A l’année prochaine !

 

Louis GERENT

( 1 ) Blog admirablement créée puis alimenté par notre ami François QUINONERO  qui sait prendre les photos illustrant nos rencontres. Un grand merci à toi François  !

 

 

 

 

 

M  le Maire venu nous rendre visite pour l'apéro entouré de Charles Valenti et de M Jean Sinard notre ancien enseignant du Cours Complémentaire alias "Le Dernier des Mohicans"

M le Maire venu nous rendre visite pour l'apéro entouré de Charles Valenti et de M Jean Sinard notre ancien enseignant du Cours Complémentaire alias "Le Dernier des Mohicans"

La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
La Classe 46 Elargie à La Salle des Fêtes le 7 mai 2023
Partager cet article
Repost0
1 mai 2023 1 01 /05 /mai /2023 18:13

 

 

 

LE RICHE PASSE

 HISTORIQUE DE SORGUES

D’hier, avant-hier , et même très longtemps avant … Notre belle ville de SORGUES pourrait à loisir faire ressurgir et conter bien d’histoires, de faits surprenants , singuliers ou curieux.

Certains diraient mystérieux !

 

En vrac :

Nous savons que PICASSO a vécu et réalisé de belles œuvres dans notre cité ,

 Que les PAPES  y avaient leur château, résidentiel d’été ,

Que l’Ouvèze se jette dans le Rhône , mais que ce n’est peut-être pas l’Ouvèze,

Que Paul  Pons (1) champion du monde de lutte gréco romaine vivait près du pont de cette « Ouvèze » ,

Qu’un « train fantôme » a été re-formé (2) dans notre gare par les nazis pour transporter vers les camps de la mort 700 victimes de leur barbarie, (3)

Et bien sûr, une quantité de faits qui tiendraient à peine dans une vaste encyclopédie tant notre SORGUES foisonne d’évènements qui méritent d’être connus et appréciés.

Mais j’ai envie d’évoquer brièvement l’histoire d’un lieu familier à  nos concitoyens . Même si je sais que la plupart d’entre nous gardent le souvenir de ces découvertes.

Il s’agit du MOURRE DE SEVE.

J’ai eu la chance de côtoyer monsieur LOUIS BATUT archéologue en mission officielle du ministère de la culture sur ce site.

C‘était au mois d’aout 1985 .

Pendant un peu plus de 3 semaines, ce chercheur, à la tête d’une trentaine de fouilleurs, la plupart étudiants et venus de toutes régions  de France et même d’Afrique, a minutieusement fait creuser le site, à la recherche du temps passé.

Un aspirant archéologue  Sorguais  faisait partie de cette équipe de passionnés . Pascal MARROU , Fils d’un entrepreneur installé en zone du Fournalet et  membre d’une vielle famille sorguaise bien connue en son temps pour ses transports de messagerie. Les messageries MARROU.

 

Nos scientifiques  ont ainsi pu remonter jusqu’à des temps très lointains : plusieurs siècles avant notre ère !

Ces chercheurs en archéologie étaient hébergés gracieusement au château Gentilly . Comme délégué aux restaurants municipaux et président du complexe nautique, je leur avais ouvert les portes de ces structures sans qu’ils aient bourse à délier.

 Ceci en complément de toutes les aides et facilités que le maire, Fernand MARIN, leur apportait. Nous savions  que les moyens des ministères concernés étaient serrés.

J’avais plaisir à me rendre sur ce site pour voir ces chercheurs  à l’œuvre.

Du haut de cet oppidum, qui offre un des plus beaux panoramas que l’on puisse admirer à des lieues à la ronde, qui pourrait imaginer ce que recèlent ses entrailles ?

Nous apprenons qu’Il faut remonter à l’âge de fer !

 Et c’est là que nos chercheurs découvrent les vestiges de l’habitat, de leurs ateliers de production de poteries.

Des restes de murs, de ruelles, d’une vie sociale organisée. Un four est mis à jour .

Un de ceux que nos ancêtres  utilisaient pour faire cuire les argiles extraites sur place lors de la fabrication d’une  « céramique grise phocéenne ».

Notre ville devenue cité industrielle avec un développement important aux 19ème et 20ème siècle a donc toujours connu l’artisanat au travers les âges .

L’artisanat s’y déploie aujourd’hui encore, comme le montrent nos zones ERO , Boisvassières , et les multiples implantations  qui fleurissent en différents lieux.

Suivant l’humeur des uns ou des autres, l’image de SORGUES sera noircie ou glorifiée …

Mais rien, ni personne ne pourra effacer le riche passé historique et culturel de notre cité qui mérite qu’ensemble, les bonnes volontés préparent et cultivent un avenir meilleur, généreux et serein.

 

Louis GERENT

26AVR2023

 

 

(1)Une  résidence route de Vedène porte son nom. Les descendants du célèbre lutteur , René et Alfred (Kiki)  DESSEINGE ont été des vedettes du RCS - le rugby sorguais.

(2)En langage ferroviaire « former un train » c’est accrocher un ensemble de wagons selon les règles de l’ICT - l’instruction sur la composition des trains. Parole de cheminot !

(3) Robert SILVE et Charles TEISSIER ont voulu dans les années 80 mettre en lumière cet évènement tragique au nom du devoir de mémoire. Raymond CHABERT et les ETUDES SORGUAISES  ont écrit et publié un livre retraçant ces faits poignants.

Le riche passé historique de Sorgues par Louis Gérent
Partager cet article
Repost0
19 avril 2023 3 19 /04 /avril /2023 23:20
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Rencontre de La Classe Elargie le 7 mai 2023 à La Salle des Fêtes
Partager cet article
Repost0
10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 22:44
Hommage à notre copain Paul Establet

 

C’est au nom de toute la Classe 46 Elargie et avec une profonde tristesse que je fais cette page en hommage à notre copain Paul. Lui qui nous a rejoint depuis les tout débuts de nos rencontres va nous manquer pour partir auprès de ceux qui nous ont récemment quittés. Je garde de lui le souvenir du passionné de généalogie que je suis allé voir plusieurs fois pour des recherches et lorsqu’il m’avait montré son armoire pleine de classeurs, j’en avais été sidéré. Il en avait une bibliothèque pleine, uniquement réalisée sur sa famille et qui remontait très loin dans le temps. Il faisait  aussi partie du groupe des Etudes Sorguaises et à ce sujet j’ai souvent fait appel à lui pour avoir des photos de classe ou autres nous concernant, elles m’ont permis de réaliser des montages sur notre site. Toujours d’une gentillesse égale, ami de tous ayant cet humour indispensable en toutes  circonstances malgré le poids de sa maladie qu’il trainait depuis des années.

 

 

Paul à l’école

On le voit ci-dessus à l’école en 1952 dans la classe de M Coulet  l’instituteur spécialisé dans le lancé de règles.

On le voit ci-dessus à l’école en 1952 dans la classe de M Coulet  l’instituteur spécialisé dans le lancé de règles.

On le retrouve un  plus grand en 1957 dans la classe de M Cécille toujours à Jean Jaurès

On le retrouve un  plus grand en 1957 dans la classe de M Cécille toujours à Jean Jaurès

Natif de Sorgues où il est né en 1944, il habitait à Bécassières et avec mon frère, on le voyait lorsqu'on allait parfois jouer dans le secteur quand nous habitions la Villa Lucette. On l’avait aussi côtoyé à la Salle Sire car il venait s’entrainer avec Bébert Schierano et par la suite on s’est retrouvé à L’Electro où il a travaillé toute sa carrière, en particulier à la menuiserie car c’était son métier, il y préparait des moules spéciaux.

 

 

Paul et la généalogie

 

 

Passé maitre dans l’art de la recherche généalogique, il a exposé sa passion lors de nos rencontres, ici en 2017 avec son ami Génari, on voit les planches de ses recherches généalogiques posées sur la table, en photo ci-dessous.

Hommage à notre copain Paul Establet
Je vous laisse apprécier de prés le travail de fourmi exécuté pour réaliser cette œuvre.

Je vous laisse apprécier de prés le travail de fourmi exécuté pour réaliser cette œuvre.

Un des classeur de sa famille qu'il a exposé lors de la rencontre.

Un des classeur de sa famille qu'il a exposé lors de la rencontre.

                   Paul et les Etudes Sorguaises

 

Qui ne connait pas Les Etudes Sorguaises dont Paul en faisait partie, c’est avec ce groupe qu’il œuvrait pour laisser aux générations futures ce passé qui fait partie du patrimoine de Sorgues. Son absence va leur manquer, lui l’amateur de ces photos anciennes qu’il récupérait et leur donnait une nouvelle vie. C’est lui qui m’a fourni l’unique photo du cinéma le Moderne que notre génération a connu avant qu’il devienne le Provence, il m’aidait souvent à reprendre des photos abimées.

 

Hommage à notre copain Paul Establet

Paul et sa passion pour la peinture

 

Il avait aussi cette passion de la peinture que nous lui connaissions moins et c’est en allant le voir à la chambre funéraire que j’ai pu photographier de prés un des tableaux qu’il a réalisé sur le Pont de l’Ouvèze. Jai pu voir la qualité de sa peinture, adepte de la nature qu’il représentait toujours de manière lumineuse et réaliste, il avait exposé des tableaux à la salle des fêtes lors de notre rencontre 2017 et qu’on voit sur la photo du dessus que j’ai agrandi.

Le tableau sur le pont de l’Ouvèze

Le tableau sur le pont de l’Ouvèze

Les autres tableaux exposés

Les autres tableaux exposés

Hommage à notre copain Paul Establet
Partager cet article
Repost0
2 octobre 2020 5 02 /10 /octobre /2020 22:59
Guy Richard

Guy Richard

Jacky Quinonéro

Jacky Quinonéro

Charly Garrido

Charly Garrido

Poème d'André Corréard

Poème d'André Corréard

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de la classe46elargie
  • : les photos de nos rencontres
  • Contact

Recherche

Pages

Liens